Aujourd’hui, au Burundi comme ailleurs, seuls les travailleurs organisés en syndicat œuvrent convenablement pour la promotion du travail décent par la voie du dialogue social ; alors que les autres suivent les ordres de leurs employeurs sans contribuer comme il le faut dans l’organisation de leurs tâches.
Le travailleur s’émancipe dans le syndicat
Des syndicats, organisations qui ont pour objet de défense des intérêts socio-professionnels communs, facilitent l’émancipation des travailleurs dans leur milieu de travail par les formations octroyées dans les séances d’éducation ouvrière.
L’esprit de solidarité qui anime les syndicalistes encourage les travailleurs syndiqués à se donner corps et âme dans la promotion des quatre piliers du travail décent dont l’emploi productif, le droit au travail, la protection sociale et le dialogue social
Un travailleur syndiqué valorise le dialogue social
Couramment employée, le dialogue social n’a pourtant pas de définition précise. L’Organisation internationale du travail (OIT) définit le dialogue social ainsi : “Le dialogue social inclut tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs selon des modalités diverses, sur des questions relatives à la politique économique et sociale présentant un intérêt commun.”
Plus simplement, on pourrait définir le dialogue social comme étant l’ensemble des dispositifs au sein desquels se confrontent les intérêts des travailleurs, des employeurs et du gouvernement.
Au-delà d’une simple définition, il faut comprendre que le dialogue social fait de la négociation un élément d’équilibre des pouvoirs.(www.cftc.fr/actualites du 29 Avril 2019)
Ainsi, il est évident qu’il n’y a pas d’équilibre des pouvoirs s’il n’y a pas d’organisations fortes et indépendantes qui se respectent mutuellement ; et composées des hommes et femmes compétents soucieux d’un avenir meilleur du monde du travail.
Du coté des travailleurs, c’est seul dans les syndicats, où ils peuvent s’organiser depuis les sections syndicales jusqu’à la confédération syndicale internationale ; ce qui rend le syndicalisme la voie la plus sure pour un travailleur de pouvoir s’exprimer et défendre ses intérêts dans le cadre tripartite (Travailleurs, Employeurs et Gouvernements).
Il y a des partenaires mal intentionnés qui croient qu’un conseil d’entreprise peut remplacer facilement une section syndicale ; mais ceux là se trompent parce que cet organe n’a ni les prérogatives pour négocier, ni la structure nationale ou internationale pour soutenir leurs réclamations ; et son indépendance n’est pas assurée car présidé par l’employeur ; ce qui le rend très fragile ou incompétent dans les négociations des conventions sectorielles, nationales et internationales.
En conclusion, un travailleur doit se syndiquer pour participer à l’amélioration de ses conditions de vie et de ses camarades ; de plus encore, à la promotion du travail décent qui garanti la paix sociale en répondant convenablement aux intérêts durables des travailleurs, des employeurs et des gouvernements.
Par contre, la non syndicalisation affaiblit le pouvoir de négociation ce qui amène les employeurs à prendre seuls les décisions et les travailleurs ne font que se soumettre par manque de rapport de force. Etant guidé principalement par l’appât de gain, les employeurs vont jusqu’à prendre des mesures qui dégrade les conditions de vie des travailleurs pouvant les ramener à l’état d’esclavage du temps de moyen âge.
Aujourd’hui, au Burundi comme ailleurs, seuls les travailleurs organisés en syndicat œuvrent convenablement pour la promotion du travail décent par la voie du dialogue social ; alors que les autres suivent les ordres de leurs employeurs sans contribuer comme il le faut dans l’organisation de leurs tâches.
Le travailleur s’émancipe dans le syndicat
Des syndicats, organisations qui ont pour objet de défense des intérêts socio-professionnels communs, facilitent l’émancipation des travailleurs dans leur milieu de travail par les formations octroyées dans les séances d’éducation ouvrière.
L’esprit de solidarité qui anime les syndicalistes encourage les travailleurs syndiqués à se donner corps et âme dans la promotion des quatre piliers du travail décent dont l’emploi productif, le droit au travail, la protection sociale et le dialogue social
Un travailleur syndiqué valorise le dialogue social
Couramment employée, le dialogue social n’a pourtant pas de définition précise. L’Organisation internationale du travail (OIT) définit le dialogue social ainsi : “Le dialogue social inclut tous types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs selon des modalités diverses, sur des questions relatives à la politique économique et sociale présentant un intérêt commun.”
Plus simplement, on pourrait définir le dialogue social comme étant l’ensemble des dispositifs au sein desquels se confrontent les intérêts des travailleurs, des employeurs et du gouvernement.
Au-delà d’une simple définition, il faut comprendre que le dialogue social fait de la négociation un élément d’équilibre des pouvoirs.(www.cftc.fr/actualites du 29 Avril 2019)
Ainsi, il est évident qu’il n’y a pas d’équilibre des pouvoirs s’il n’y a pas d’organisations fortes et indépendantes qui se respectent mutuellement ; et composées des hommes et femmes compétents soucieux d’un avenir meilleur du monde du travail.
Du coté des travailleurs, c’est seul dans les syndicats, où ils peuvent s’organiser depuis les sections syndicales jusqu’à la confédération syndicale internationale ; ce qui rend le syndicalisme la voie la plus sure pour un travailleur de pouvoir s’exprimer et défendre ses intérêts dans le cadre tripartite (Travailleurs, Employeurs et Gouvernements).
Il y a des partenaires mal intentionnés qui croient qu’un conseil d’entreprise peut remplacer facilement une section syndicale ; mais ceux là se trompent parce que cet organe n’a ni les prérogatives pour négocier, ni la structure nationale ou internationale pour soutenir leurs réclamations ; et son indépendance n’est pas assurée car présidé par l’employeur ; ce qui le rend très fragile ou incompétent dans les négociations des conventions sectorielles, nationales et internationales.
En conclusion, un travailleur doit se syndiquer pour participer à l’amélioration de ses conditions de vie et de ses camarades ; de plus encore, à la promotion du travail décent qui garanti la paix sociale en répondant convenablement aux intérêts durables des travailleurs, des employeurs et des gouvernements.
Par contre, la non syndicalisation affaiblit le pouvoir de négociation ce qui amène les employeurs à prendre seuls les décisions et les travailleurs ne font que se soumettre par manque de rapport de force. Etant guidé principalement par l’appât de gain, les employeurs vont jusqu’à prendre des mesures qui dégrade les conditions de vie des travailleurs pouvant les ramener à l’état d’esclavage du temps du Moyen-Age.