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La COSYBU à l’avant-garde de la formalisation du secteur informel

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Dans un pays en voie de développement où l’économie du secteur informel représente 96% (selon OIT), la migration vers le secteur formel est une tâche délicate. Pourtant, grâce aux formations de la Confédération de syndicats du Burundi les résultats sont tangibles.

Ce marathon de formations encours à l’endroit des travailleurs du secteur informel a déjà manifesté des fruits irréfutables. La mise en pratique des connaissances acquises a déjà accouché, dans le secteur agro-alimentaire et domestique, des différentes innovations notamment en rapport avec la transformation et la conservation des produits agricoles. Ainsi, les travailleurs réunis dans la Fédération nationale des travailleurs domestiques essaient de fabriquer des divers produits alimentaires notamment celui communément appelé « mayonnaise ».

Ces produits sont transformés à base des ingrédients locaux. De plus, dans le sciage de ces formations les travailleurs de la Fédération nationale des travailleurs agro-alimentaires réunis en coopérative ont monté une petite unité de transformation et commencé la transformation et conservation des légumes.En outre, bien d’autres travailleurs qui ont suivi ces formations continuent la mise en pratique des connaissances acquises.

 Quid d’atteinte de résultats attendus ?

Ces témoignages sont entre autres éléments qui démontrent que la COSYBU atteint progressivement les résultats attendus. Ces résultats attendus sont notamment: Faire tirer profit du projet les bénéficiaires finaux de compétences professionnelles (y inclus les compétences digitales, les réflexes de Santé et la Sécurité au Travail, notamment la prévention du COVID-19) et, de ce fait, d’une meilleure employabilité et une stabilité du revenu augmentée; Faire bénéficier aux Services d’Appuis Syndicaux (coopératives, activités génératrices de revenu de la COSYBU déjà en place) de la présence de syndicalistes mieux outillés par les formations reçues afin d’augmenter leur rentabilité et continuer le financement du Centre de Formation des Cadres de la COSYBU.

Quelle appréciation de ces formations ?

Plus d’un applaudit ce chantier si vaste de formalisation de l’informel entrepris par la COSYBU. Lors de la réunion de présentation des modules de la formation technique et professionnelle des travailleurs de l’économie informelle aux partenairesde ce mercredi, cette initiative de la COSYBU a été applaudie de deux mains. MadameAline KANKINDIqui a représenté le ministère ayant l’enseignement professionnel dans ses attributions exprime son sentiment de satisfaction. Elle félicite la COSYBU car ces formationsà l’endroit des travailleurs du secteur informel cadre bien avec les programmes du gouvernement de promouvoir la formation technique et professionnelle dans le but de lutte contre le chômage. Le constat est le même pour Monsieur Jean Baptiste BANKUWIHA qui a représenté le ministère de la fonction publique est que les modules de formation prennent en compte un nombre important des secteurs de l’informel et des métiers du domaine agro-alimentaire, manufacturier, transport, domestique et surtout les modules de formation ont accent particulier sur la santé et la sécurité au travail, la numérisation et les compétences digitales

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